C'est la part de collégiens et lycéens qui fument quotidiennement. Un chiffre en baisse notable puisqu'ils étaient 23,2 % en 2015. Au cours de cette période de découverte de l'alcool et du tabac, les jeunes Français fument moins que les générations précédentes : le taux d'expérimentation des lycéens passe de 60,9 % en 2015 à 53 % en 2018. Il s'agit d'un «recul généralisé des usages de tabac, prolongeant la tendance amorcée depuis plusieurs années en population adolescente», note l'Observatoire français des drogues et toxicomanie dans son «enquête nationale en collège et en lycée», une étude menée de mars à juin 2018 auprès de 20 000 jeunes scolarisés en France métropolitaine via un questionnaire en ligne et publiée mardi. En parallèle, c'est le vapotage qui gagne du terrain : un peu plus de la moitié des lycéens ont expérimenté la cigarette électronique (52,1 %) contre un tiers (35,1 %) en 2015. Et s'ils délaissent la cigarette, ils consomment autant de cannabis que leurs aînés (6,8 % des élèves de terminale interrogés sont des usagers réguliers). Et continuent d'expérimenter l'alcool. Plus de 4 collégiens sur 10 ont déjà bu lors de l'entrée en sixième et ils seront plus de 75 % en troisième. La moitié des lycéens a déjà été ivre.
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