«O Capitaine, ma capitaine !», «Je suis une emmerdeuse»… Si la justice l'a libérée mardi soir, Carola Rackete reste un symbole de la «criminalisation de la solidarité» selon les associations. A l'appel de ces dernières, quelque 250 personnes s'étaient réunies mercredi soir à 19 heures, place de Stalingrad (Paris XIXe), où plusieurs pancartes se dressaient en soutien à la capitaine allemande du Sea Watch 3, arrêtée le 29 juin après qu'elle a débarqué avec 42 rescapés en Sicile, se passant de l'autorisation des autorités. Véronique, avocate, juge que Carola Rackete a «sauvé l'honneur».
Photo Denis Allard