Menu
Libération

Chronopost A Alfortville, des employés sans papiers exigent leur régularisation

Rassemblement es travailleurs sans papiers de Chronopost devant le siège au 3 boulevard Romain Rolland le 9 juillet 2019 (Photo Stéphane Lagoutte. Myop pour Libération)
par
publié le 9 juillet 2019 à 20h46

Quelque 40 travailleurs sans papiers du centre de tri d’Alfortville se sont réunis mardi devant le siège de Chronopost, quatre semaines après le début de leur grève. Leurs objectifs : régularisation et titularisation. Venus du Mali, du Sénégal ou encore de Guinée et derniers maillons intérimaires d’une longue chaîne de sous-traitance, tous racontent les cadences infernales et les risques encourus s’ils s’aventurent à demander les documents pour déposer une demande de papiers à la préfecture. La DRH de Chronopost qui les a reçus a renvoyé la balle à son sous-traitant. Photo Stéphane Lagoutte. Myop