L'essentiel de l'actualité du jour
Féminicides. Cent vingt et une femmes ont été tuées en 2018 par leur conjoint ou ex-compagnon, soit une tous les trois jours, selon des données de la délégation aux victimes du ministère de l'Intérieur. Ce bilan, inférieur à celui de 2017 (130 victimes) est annoncé alors que la secrétaire d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé un «Grenelle des violences conjugales» pour septembre, et que les féminicides ont été particulièrement fréquents ces dernieères semaines.
Rugy. Que serait un été sans sa polémique politique ? Cette année, c'est le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, qui est épinglé par Mediapart pour de fastueux dîners lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Tout en comprenant «que cela puisse interpeller les Français», François de Rugy s'est défendu d'avoir organisé des «dîners entre amis» à l'hôtel de Lassay, et ne compte pas démissionner.
Municipales. «Ce qui était annoncé de longue date est désormais acquis : il est clair que je n'obtiendrai pas d'investiture de l'appareil de LREM» : dans un communiqué publié sur Twitter ce mercredi soir, le député Cédric Villani a annoncé qu'il ne sera pas le candidat investi par son parti dans la course à la mairie de Paris. Le bureau exécutif doit annoncer son candidat, entre le favori Benjamin Griveaux et Hugues Renson, ce mercredi vers 20 heures.
UK. L'ambassadeur britannique aux Etats-Unis, Kim Darroch, a démissionné ce mercredi. Il était pris dans une controverse avec Donald Trump après la fuite de mémos diplomatiques peu amènes envers le président américain.
Homéopathie. Un «massacre organisé» : c'est le choix des mots de Valérie Lorentz-Poinsot, la directrice de Boiron, interrogée dans le Monde au lendemain de l'annonce du déremboursement progressif de l'homéopathie. Elle évoque un possible recours du numéro 1 mondial du secteur devant le Conseil d'Etat.
Tapie. Un appel du parquet sur la relaxe générale décidée mardi par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire de l'arbitrage Tapie ne serait «pas forcément logique», estime la ministre de la Justice, Nicole Belloubet.
Wimbledon.On connaît les demi-finales du tableau hommes du tournoi de Wimbledon : Rafael Nadal affrontera Roger Federer après avoir écarté, mercredi, l'Américain Sam Querrey (65e). Federer a remporté sa centième victoire en éliminant Kei Nishikori (7e). Novak Djokoivc affrontera en demi-finale l'Espagnol Roberto Bautista Agut qui s'est qualifié, lui, pour la première fois en demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem en battant en quatre sets l'Argentin Guido Pella.
C'était à lire aujourd'hui sur Libération.fr (et ça l'est toujours)
La chronique «Hébreu dis donc». Sur les réseaux, pro-israéliens et pro-palestiniens s'écharpent autour de théories millénaires visant à nier la légitimité de l'autre en Terre sainte. Un climat délétère nourri par l'instrumentalisation de l'histoire et de l'archéologie par la droite israélienne. Notre article.
La chronique «vous êtes ici». Chaque semaine, une histoire de villes, de villages et d'enjeux urbains. Aujourd'hui, comment passer la barrière du périphérique parisien sans le passer forcément à la trappe. Exemple à la Porte de France, à la lisière du Val-de-Marne. C'est ici.
Au Parlement européen, une commission renforcée à l'Envi. La commission environnement du Parlement européen, qui a élu Pascal Canfin à sa tête ce mercredi, est devenue la plus importante de l'hémicycle. Un changement symbolique qui ouvre aussi de nouvelles perspectives législatives.
Femme défenestrée par son compagnon au Mans : la cour d'appel ordonne l'indemnisation totale. Paraplégique après avoir été défenestrée par son compagnon en 2013, la jeune femme, victime de violences conjugales récurrentes, avait été déclarée en partie responsable de sa situation par le Fonds de garantie des victimes, qui refusait de l'indemniser en intégralité.
Les sans-papiers de Chronopost Alfortville maintiennent la pression. A l'issue d'un rassemblement devant le siège de la filiale de la Poste, mardi, une délégation a été reçue pour porter la double revendication de ces intérimaires situés au bout d'une cascade de sous-traitance : régularisation et titularisation. Mais Chronopost nie toute responsabilité dans leur situation.
Des députés déplorent les conditions de travail «dégradées» des forces de l'ordre. Dans un rapport publié ce mercredi, une commission d'enquête parlementaire sur le quotidien des policiers et gendarmes met notamment en cause «la vétusté des bâtiments, et un manque de moyens logistiques et techniques».