Sa vie n'a pas été une grosse teuf à cette Juliette qu'on va fêter mercredi. Richissime veuve de Cappadoce, elle est dépouillée de ses biens par son homme d'affaires. Lui collant un procès, elle se retrouve coincée par le siècle (le quatrième dans l'actuelle Turquie) de Dioclétien le Romain qui kiffe moyen les chrétiens, les persécute un peu et leur interdit de témoigner s'ils n'abjurent pas leur foi. A son procès, elle refuse d'offrir l'encens aux idoles et est condamnée à être brûlée vive. Son fiston Quirice, dit aussi saint Cyr, s'obstinant à 3 ans à couiner «je suis chrétien, je suis chrétien» se fera fracasser la gueule par le président du tribunal, qui devait pas trop aimer les gosses. Bref, on peut imaginer que «à la Sainte-Juliette, l'été est en fête» figure l'image de la canicule et du brasier où périt la chrétienne. Et que «Bon fermier à Sainte-Juliette doit vendre ses poulettes» symboliserait le sacrifice suprême de son enfant. Mais bon, c'est une hypothèse, hein ? Je suis pas père de l'Eglise non plus.
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