Parmi les 80 000 Français nés d’un don de gamètes (sperme ou ovocytes) ou d’embryons anonymes, nombreux sont ceux qui, comme l’avocat Raphaël Molenat ou Sophie, militent pour un accès à leurs origines. La loi de bioéthique présentée fin juillet en Conseil des ministres avant d’être débattue au Parlement en septembre les a enfin entendus : exit l’anonymat total. Il est prévu que pour donner son sperme, un homme devra, une fois la loi votée, obligatoirement accepter que l’enfant né de ce don puisse, une fois majeur, connaître son identité s’il le souhaite. L’enfant devenu majeur pourra également, toujours s’il le souhaite, disposer de données non identifiantes sur son donneur (âge, antécédents médicaux…). Un pas en avant pour les enfants à naître, mais en l’état du texte, rien n’est envisagé pour tous ceux qui sont déjà nés.
Loi bioéthique : l’accès aux origines facilité
publié le 4 août 2019 à 19h46
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