Il était environ 21h30, mercredi, lorsqu’un équipage de la police nationale, des agents de la police municipale et des pompiers sont intervenus en raison du comportement «agressif» et «incontrôlable» d’un individu se baladant entièrement nu. D’après une source proche de l’enquête, l’homme manifestement en pleine «crise de démence» s’en est pris au mobilier urbain et au logement du concierge d’une école au cœur de la ville. Ne parvenant pas à le maîtriser, les policiers tirent alors à deux reprises à l’aide d’un pistolet à impulsions électriques. Selon l’AFP, les policiers ont utilisé ce pistolet en «mode contact» - directement sur le corps - pour créer «une décharge électrique».
Quelques minutes plus tard, l’individu menotté fait un arrêt cardiaque. Connu des services de police, il était, selon nos informations, sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une affaire de stupéfiants. Ce n’est pas la première fois qu’un décès survient après l’usage de cette arme controversée, utilisée depuis 2004 en France. A ce stade toutefois, il faut rester «très prudent» sur les causes de la mort, indique le parquet. Les résultats de l’autopsie, en cours cet après-midi, devraient être connus en fin de journée.