Avant l'université d'été de son parti, la semaine prochaine à Fréjus (Var), Marine Le Pen était dimanche dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) pour un discours de rentrée, alternant entre les attaques contre Emmanuel Macron, les sorties sur une prétendue «submersion migratoire» et les plans sur la comète municipale. «Ceux qui nous ont rejoints vous le diront : ils ne regrettent qu'une chose, c'est de ne pas être venus plus tôt», a-t-elle plaisanté à la tribune. Pour Marine Le Pen, le mouvement des gilets jaunes a révélé un «mépris de classe» au sommet de l'Etat. Le gouvernement a «mis en œuvre un projet pour ceux qui ont réussi, tout en ignorant, voire méprisant, ceux qui, aux yeux du Président, ne seraient rien», a-t-elle accusé.