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Libération
Chiffre

Aux petits soins : 251 services d'urgences, - 16 % de Parisiens et Parisiennes, 214 euros

publié le 16 septembre 2019 à 20h26

251

C'est le nombre de services d'urgences qui étaient toujours en grève lundi, selon les chiffres du collectif Inter-Urgences, une semaine tout juste après l'annonce du plan de refondation par la ministre Agnès Buzyn, qui a promis de redéployer 750 millions d'euros sur trois ans afin de tenter de recréer une organisation de premiers soins qui tient debout. Dans ce conflit qui dure depuis plus de six mois désormais, le seul changement notable est la montée en puissance des médecins hospitaliers, qui manifestent leur solidarité avec les urgentistes.

- 16 % de Parisiens et Parisiennes

C'est la baisse du nombre de Parisiens et Parisiennes qui ont appris leur séropositivité entre 2015 et 2018. Une baisse surtout marquée chez les hommes homosexuels et bisexuels, avec une baisse de - 22 % (28 % chez ceux nés en France). «La combinaison des outils (dépistage, Prep, mise sous traitement) marche, estime France Lert, de l'association Paris sans sida, mais ce n'est pas assez. Entre 2010 et 2018, la baisse de cas de contamination chez les femmes est faible (moins de 3 %) ; et chez les hétéros nés hors de France, la baisse n'est que de 10 %.»

214 euros

C'est le reste à charge (RAC) des patients français en 2018 sur 3 037 euros de dépenses par habitant, selon le ministère de la Santé. Soit le plus bas du monde. Une bonne nouvelle à tempérer : le RAC (ce qui reste à payer après les remboursements de la Sécu et des mutuelles) a baissé après la généralisation de la complémentaire santé dans les entreprises, en 2016 (7 % de la dépense totale, contre 7,5 % en 2017 et 7,7 % en 2016). Cette chute serait surtout liée à l'augmentation de la part de la Sécu dans les remboursements : «Le vieillissement de la population entraîne la multiplication des maladies chroniques et des patients bénéficiant du statut affections longue durée, avec un remboursement à 100 %», note le ministère. Mais le prix des mutuelles augmente, chaque année, une hausse non prise en compte.