Menu
Libération

Paris Le camp Hidalgo ne croit pas en Griveaux…

par
publié le 7 novembre 2019 à 20h36

C'est officiel depuis mercredi soir : Rachida Dati est la candidate LR à la mairie de Paris. Une candidature à même de faire trembler à l'Hôtel de Ville ? Premier adjoint d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire la joue fair-play avec l'ancienne garde des Sceaux et actuelle édile du VIIe arrondissement. «Nous la félicitons. C'est une personnalité forte et courageuse qui a une forte implantation locale», poursuit le bras droit de la maire sortante, dessinant en creux ce que ne sont ni Benjamin Griveaux, ancien élu de Saône-et-Loire, ni Cédric Villani, député de l'Essonne. Et Grégoire d'ajouter, mesquin : «Dati, c'est notre principale adversaire.» Sous-entendu, et même si les sondages disent le contraire : ce n'est pas l'impétrant officiel de LREM, ni son dissident, qui font flipper la majorité sortante.

…Macron non plus

Il n'y a pas que le camp Hidalgo qui ne croit pas en Benjamin Griveaux, le camp de Griveaux aussi. Le candidat à Paris désigné unanimement par LREM aurait perdu la confiance d'Emmanuel Macron, qui l'avait pourtant adoubé. Ainsi, selon l'Opinion, le Président aurait confié ses doutes lors d'un déjeuner de la majorité en octobre : «Griveaux, je n'y crois plus.» Sympa, alors que François Bayrou pousse pour sortir un «plan B» du chapeau dans la capitale. Et Macron d'ajouter, pour ne pas faire de jaloux : «Et Villani, je n'y crois pas encore.»