Ils habitent «une ville extraordinaire» et veulent «revoir leur maire», actuellement emprisonné. Trois Levalloisiens ont lancé l'Association de soutien à Patrick Balkany (ASPB), visant à récolter des fonds pour l'aider à payer sa caution, alors qu'une seconde demande de libération conditionnelle déposée par le maire des Hauts-de-Seine a été mise en délibéré jusqu'au 13 novembre.
Qui a eu cette idée ? Il s'agit avant tout de militants LR, dont un (Yvon Levecq) tient régulièrement la permanence de Patrick Balkany. Résidents de la ville depuis des dizaines d'années, ces «fans» du couple d'édiles assurent que les Balkany ne sont pour rien dans l'affaire. Dès lors, de nombreux habitants, selon Levecq, se seraient demandé comment aider leur maire. D'où l'idée de l'association, «pour le faire dans les règles».
Comment expliquer un tel amour pour les Balkany ? Simone Roques, trésorière de l'ASPB, explique que «quand on apprend à les connaître, on change radicalement d'avis». Elle décrit une ville où Patrick Balkany est «le papa, l'ami, le grand-père» de tout le monde, et même chose pour Isabelle Balkany. Les enfants de la commune ? «Ce sont leurs lutins.» Surtout, «ils sont généreux et attentifs. S'ils voient que quelqu'un a besoin d'aide, ils vont le savoir et en toute discrétion vont faire en sorte de les aider». Elle explique donc que tous les Levalloisiens ont le numéro de portable de leur maire. «Si on a une fuite dans un immeuble et que le syndic n'intervient pas, ils viennent aider, ils vont régler ça.»