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Libération

Vikash Dhorasoo : «J’ai appelé des potes, ils m’ont dit : "C’est le truc de Hidalgo", j’ai rigolé quand j’ai réalisé. Je croyais que c’était un truc de gauche et en fait c’est un truc de droite.»

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publié le 18 novembre 2019 à 20h56

Vikash Dhorasoo ne le cache pas : avant de se lancer en tandem avec Danielle Simonnet (LFI) pour la mairie de Paris et en tant que tête de liste dans le XVIIIe arrondissement, l'ex-footballeur a rencontré à peu près tout ce qui se fait à gauche. EE-LV, PCF, Génération·s… Mais aussi Anne Hidalgo, qu'il dézingue aujourd'hui dans les médias, expliquant qu'elle «n'est pas de gauche», que son bilan n'est pas «bon». Selon nos informations, un tête-à-tête a eu lieu dans le bureau de la maire le 20 septembre. Soit moins de deux mois avant l'annonce de la candidature insoumise de Dhorasoo, qui avait soutenu Delanoë en 2008 et, plus officieusement, Hidalgo en 2014. Cette rencontre s'est faite «à la demande» de l'ancien international, selon une source à la mairie de Paris. «Pierre Rabadan [conseiller sports de Hidalgo, ndlr] m'a appelé pour parler de sport, ce qui n'avait rien d'anodin avant les municipales. J'ai demandé à voir la maire en personne pour lui parler du city stade de la rue Burq», précise Dhorasoo, qui s'oppose à la mairie sur ce dossier. Mais un proche de Hidalgo l'assure : «Vikash demandait la tête de liste dans le XVIIIe sur ses listes. Elle lui a dit que ce n'était pas possible et qu'elle était surprise qu'il l'ait imaginé. Il s'en est étonné.» Dhorasoo a même contacté Paris en commun (l'asso de campagne de Hidalgo), disant «réfléchir pour les municipales» et donnant son numéro de portable. «Je ne savais pas ce que c'était», plaide-t-il aujourd'hui en se marrant.