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Libération

Adeline Hazan : «Les pathologies mentales constituent un facteur d’aggravation de la souffrance des personnes détenues […] et sont aggravées par des conditions de détention inadaptées.»

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publié le 22 novembre 2019 à 20h41

Dans un avis publié vendredi, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté dresse un constat «accablant» de la prise en charge des détenus atteints de troubles mentaux. Adeline Hazan pointe notamment l'aggravation des «pathologies lourdes» par l'enfermement et l'isolement, «un risque de suicide accru» et un alourdissement de la charge de l'administration pénitentiaire. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a reconnu «certaines difficultés» et annoncé dans la foulée le lancement de deux études à partir de 2020, ainsi que la mise en place de formations pour le personnel pénitentiaire.