La dernière rengaine : les gauches placent le social et l'écologie sur la même étagère. Elles parlent de «dépassement et débordement» des couleurs et des partis. On tend une oreille et les slogans fusent : «l'écologie populaire», «fin du mois et fin du monde même combat», «le mélange du rouge et du vert» ou «consommer moins et répartir mieux». Certaines figures marchent à travers le pays et prêchent la bonne parole. Ces dernières semaines, l'insoumis François Ruffin et l'écolo Eric Piolle ont multiplié les sorties afin de convaincre : le mélange des forces et des idées est le seul chemin qui mène au pouvoir. Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, partage cette envie. Dimanche, sur France 3, il a étalé ses rêves : un pays socialement «juste» et écologiquement «viable». Il refuse, lui aussi, «d'opposer les deux». Comprendre : l'avenir de la gauche a une jambe sociale et une autre verte.
Delphine Batho, députée Génération écologie, Adrien Quatennens, député La France insoumise et François Boulo, avocat et gilet jaune à la Sorbonne pour un débat sur le thème de l’écologie populaire.
Photo Marc Chaumeil pour
Libération
Reste à trouver la bonne marche à suivre. A quelques semaines des municipales, les couleurs se mélangent (déjà) dans certaines villes, à l’image de Besançon et de Clermont-Ferrand. Des discussions se poursuivent ailleurs. Le travail est encore long. Pas facile d’écrire une histoire co