Le docteur Vincent Sanchez, qui avait ordonné l'arrêt des traitements de Vincent Lambert, a défendu mardi sa décision devant le tribunal correctionnel de Reims où les parents de ce patient en état végétatif l'assignaient pour non-assistance à personne en danger. «A chaque étape, j'ai respecté la loi», a indiqué le médecin. Avant de réaffirmer que Vincent Lambert était bien, à ses yeux, en situation «d'obstination déraisonnable». Dans ces circonstances, la loi Claeys-Leonetti de 2016 autorise l'arrêt des traitements.