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En ces temps de nouvelles toutes plus alarmantes les unes que les autres quant à l'effondrement de la biodiversité, voilà une étude qui prouve qu'il n'y a pas de fatalité. Même si l'on pouvait s'en douter, c'est désormais prouvé : les réserves naturelles sont des havres pour les espèces d'oiseaux communs nicheurs. Alors que leurs populations ont baissé en moyenne de 6,6 % en France métropolitaine entre 2004 et 2018, elles ont augmenté de 12,5 % dans les réserves naturelles sur la même période, indiquent des travaux publiés en septembre par l'association Réserves naturelles de France (RNF), qui fédère plus de 700 professionnels de la nature (gardes, conservateurs, animateurs, etc.) intervenant dans 349 réserves classées, soit plus de 30 000 km² de nature préservée en métropole.
«Effet réserve»
L'étude a été menée sur 56 espèces communes par l'étudiant en écologie Adrien Gellé à partir des données collectées selon le protocole national Stoc (Suivi temporel des oiseaux communs), conduit par le Muséum national d'histoire naturelle. Si elle met en évidence un «effet réserve» assez spectaculaire, toutes les espèces n'en profitent pas de la même façon. Celles qui