A mi-chemin entre Nîmes et Montpellier, Le Cailar, un peu plus de 2 000 habitants au compteur, est un paisible village camarguais, vanté dans les brochures touristiques pour son authenticité et son histoire. En son centre, une église romane datée du XIe siècle est d'ailleurs inscrite à l'inventaire des monuments historiques, comme ses arènes, tandis qu'à sa périphérie des tombes, où reposent de braves taureaux cocardiers ayant participé aux courses camarguaises, piquent la curiosité du promeneur.
Voilà pour la carte postale, car pour les archéologues et autres férus d'antiquité, Le Cailar est aussi un formidable terrain de jeu. Du moins depuis le début des années 2000 lorsque des fouilles ont permis d'exhumer à proximité du cimetière les fondations d'un port de commerce fortifié de l'âge de fer (entre le VIe et Ie siècle avant notre ère) ainsi que de nombreux artefacts (armes gauloises, céramiques, etc.)
Importance archéologique et patrimoniale
Ce lieu d'occupation multiséculaire d'une importance archéologique majeure dans la région est néanmoins aujourd'hui menacé. En cause, selon des pétitionnaires : la construct