Jeudi sur BFM TV, la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa a annoncé qu'avec la réforme des retraites, «personne, au-delà de 2022, ne pourra toucher moins de 1 000 euros [de retraite] à partir du moment où il a eu une carrière complète, y compris à temps partiel».
Le gouvernement entend d’abord, de manière transitoire, augmenter en 2022 le minimum contributif actuel de manière à ce que la retraite minimale (avec les complémentaires) représente 1 000 euros par mois, soit environ 85 % du salaire minimum net. Puis, dans cinq ans, avec le passage au système universel (qui fusionnera retraite de base et complémentaire) instaurer un minimum retraite porté à 85 % du smic de 2025. Cette mesure s’appliquera aux travailleurs ayant réalisé une carrière complète, à temps complet ou à temps partiel.
Pour avoir droit aujourd’hui au minimum contributif (de 636 à 695 euros, soit environ 970 euros avec la complémentaire) à partir de l’âge légal, il suffit de justifier d’une retraite à taux plein, obtenue avec une carrière complète ou en atteignant l’âge du taux plein. Mais aucune de ces conditions n’impose l’accomplissement d’un travail à temps complet. Il suffit ainsi de travailler 150 heures au smic pour valider un trimestre. Et dès les quarante-trois ans de cotisation réunis, vous avez droit au taux plein, donc au minimum contributif, que vous ayez obtenu ces trimestres au cours d’un travail à temps plein ou à temps partiel.