Un cadavre d'ours polaire dans une déchetterie ? Le 9 décembre, une enquête de France Bleu assurait que l'ours polaire Olaf avait été tronçonné par le zoo d'Amnéville (Moselle) pour tenter de l'envoyer sur un site de déchets et réaliser des économies sur l'équarrissage. Le vétérinaire en chef du parc animalier a très vite démenti cette accusation, plaidant une «erreur» de transport. L'animal aurait été rapporté au parc pour être à nouveau stocké en chambre froide, avant que la société d'équarrissage ne vienne le chercher «dans son entièreté». Au-delà de ce cas particulier, les animaux de zoos ont-ils un statut particulier après leur mort ? Quel sort est réservé à leurs dépouilles ? Décryptage.
Que dit la loi ?
Concernant les animaux détenus par des zoos, leur sort fait l'objet d'une procédure encadrée par le code rural et de la pêche maritime, les parcs animaliers étant des établissements extrêmement contrôlés en France. Le directeur du zoo de Beauval (Loir-et-Cher), Rodolphe Delord, est affirmatif : «Nous avons une réglementation claire concernant ce que l'on fait de nos animaux morts dans le parc : chaque établissement zoologique est dirigé par des organismes de contrôle chapeautés par la Direction des services vétérinaires (DSV) qui elle-même est dirigée par le ministère d