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Libération

#NousToutes

publié le 27 décembre 2019 à 17h36

23 novembre : les rues de Paris se parent de violet. Pour la seconde année consécutive, le collectif #NousToutes a appelé à une vaste manifestation contre les violences sexistes et sexuelles.

La mobilisation, intergénérationnelle, fut à la hauteur du ras-le-bol qui s'étend dans la société française. Selon le cabinet de comptage indépendant Occurrence, mandaté par un collectif de médias, dont Libération, 49 000 personnes se sont jointes à la manifestation parisienne. Les organisatrices de la marche revendiquent, elles, 150 000 manifestants sur tout le territoire, dont 100 000 dans la capitale, et saluent «la plus grande marche de l'histoire de France contre les violences».

Dans le cortège, figuraient des familles de victimes de féminicides ainsi que plusieurs personnalités politiques et du monde spectacle, dont l'actrice Adèle Haenel, qui a dénoncé début novembre le harcèlement et les agressions sexuels dont elle a été victime, adolescente, sur un tournage (lire page 15). Tous réclamaient un «changement radical de politique» du gouvernement, scandant : «Un milliard, pas des bobards.»