Menu
Libération
Rétrospective

2019 : la gauche en 12 moi(s)

Article réservé aux abonnés
Jadot sous les sunlights européens, Mélenchon et ses rendez-vous judiciaires, Olivier Faure lancé dans l'inventaire de Hollande... retour sur une année pleine de rebondissements et de brefs rapprochements.
Réunion des partis de gauche contre la reforme des retraites, à la bourse du travail de Saint Denis, le 11 décembre. (Photo Corentin Fohlen pour Libération)
publié le 29 décembre 2019 à 18h48

2019 à gauche ? Des rebondissements, des discussions avant et après les européennes, des bastons, un gars qui prend la grosse tête, un autre devant le juge, des alliances naissantes dans l'espoir de faire boire la tasse à Emmanuel Macron. Libé revient mois par mois sur cette année où beaucoup de choses ont germé mais n'ont finalement pas poussé.

Janvier

Les gauches se guettent du coin de l’œil. Des tractations débutent à l’approche des élections européennes. Une liste ? Plusieurs listes ? Personne ne sait vraiment. Une chose est certaine : Ségolène Royal ne sera pas candidate. Pourtant l’ancienne ministre de l’Environnement a laissé planer le doute. Elle s’est interrogée publiquement. Mais personne ne lui a ouvert la porte. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, se concentre sur un autre sujet : l’inventaire du quinquennat de François Hollande.

Olivier Faure lors de l’inauguration des nouveaux locaux du Parti socialiste, à Ivry-sur-Seine, le 18 janvier

. Photo Marc Chaumeil pour

Libération

Dans le nouveau siège du PS, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), il reproche à l'ancien président de la République des réformes «sans projet de société vraiment explicite» et parle de «trahisons» concernant la déchéance de nationalité et la loi travail. Des mots forts qui font jaser. De nombreux proches de l'ancien chef de l'Etat s'arrachent les cheveux mais une partie de la gauche accueille ce discours avec bienveillance. Faure, lui,