2019 à gauche ? Des rebondissements, des discussions avant et après les européennes, des bastons, un gars qui prend la grosse tête, un autre devant le juge, des alliances naissantes dans l'espoir de faire boire la tasse à Emmanuel Macron. Libé revient mois par mois sur cette année où beaucoup de choses ont germé mais n'ont finalement pas poussé.
Janvier
Les gauches se guettent du coin de l’œil. Des tractations débutent à l’approche des élections européennes. Une liste ? Plusieurs listes ? Personne ne sait vraiment. Une chose est certaine : Ségolène Royal ne sera pas candidate. Pourtant l’ancienne ministre de l’Environnement a laissé planer le doute. Elle s’est interrogée publiquement. Mais personne ne lui a ouvert la porte. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, se concentre sur un autre sujet : l’inventaire du quinquennat de François Hollande.
Olivier Faure lors de l’inauguration des nouveaux locaux du Parti socialiste, à Ivry-sur-Seine, le 18 janvier
. Photo Marc Chaumeil pour
Libération
Dans le nouveau siège du PS, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), il reproche à l'ancien président de la République des réformes «sans projet de société vraiment explicite» et parle de «trahisons» concernant la déchéance de nationalité et la loi travail. Des mots forts qui font jaser. De nombreux proches de l'ancien chef de l'Etat s'arrachent les cheveux mais une partie de la gauche accueille ce discours avec bienveillance. Faure, lui,