Mais qui a eu cette idée folle de réclamer le retrait de Hugues Renson de la vice-présidence de l'Assemblée, après son soutien au dissident Cédric Villani à Paris ? Toute sanction contre l'ex-chiraquien a été écartée en bureau exécutif de LREM lundi soir et bizarrement, plus personne ne semble assumer en avoir eu l'idée. «Cette demande n'émane pas de Marlène Schiappa», nous assure l'entourage de la secrétaire d'Etat, qui avait indiqué aux Echos vouloir demander à la direction «de clarifier sa position». «Cela ne vient pas de Benjamin Griveaux», esquive aussi un proche du candidat officiel. Selon nos infos, aucune demande formelle de retrait n'a en tout cas été adressée au président des députés marcheurs, Gilles Le Gendre. Mais alors d'où vient cette histoire, nom d'une pipe ? Plusieurs sources autorisées renvoient délicatement vers la porte-parole de Benjamin Griveaux, Olivia Grégoire. Car la députée de Paris s'est publiquement interrogée lundi sur le maintien de Hugues Renson à ce poste prestigieux. Contactée pour savoir si elle se sentait désavouée par le «burex», l'intéressée nous a opposé un soudain silence radio.
LREM Pas de sanction contre Renson pour son soutien au dissident Villani
par
publié le 7 janvier 2020 à 20h51
Dans la même rubrique