C'est un vote sans suspense, mais qui intervient après un feuilleton à rebondissements dont seule la classe politique marseillaise a le secret. Ce jeudi, les quelque 4 500 signataires de l'appel du Printemps marseillais sont appelés aux urnes pour désigner la tête de liste de l'union des gauches pour la bataille des municipales.
Avec un choix limité, puisqu'une seule liste a été déposée : celle portée par Michèle Rubirola. C'est donc plutôt une «approbation» que demandent les membres fondateurs du Printemps, précisent-ils dans un communiqué : «En ne présentant qu'une liste au vote des signataires, les membres fondateurs du Printemps marseillais ont fait le choix du consensus et permettent un rassemblement unanime et sans équivoque derrière l'écologiste marseillaise.»
«Responsabilité»
Suspendue d'EE-LV pour avoir choisi de rester dans le Printemps après la défection de son mouvement, Michèle Rubirola propose une liste associant à parts égales des citoyens et des personnalités politiques. Dont Benoît Payan, élu PS un temps pressenti pour mener les troupes jusqu'à l'annonce de son retrait ce lundi. «Certains, très minoritaires, ont fait de ma candidature un élément pour sortir de l'union. Ma personne s'efface devant l'ambition que j'ai pour cette ville», a-t-il expliqué ce mercredi dans une interview à Libération. Une décision «incomparabl