L'Etablissement français du sang (EFS) le rappelle inlassablement sur son site : chaque jour, 10 000 dons sont nécessaires pour assurer les besoins des malades en France. D'où ses campagnes régulières, en vue d'assurer cet approvisionnement vital. Mercredi, l'EFS a ainsi donné le coup d'envoi de «la saison 3 de l'opération #MissingType», dont Libération est partenaire (voir la une).

Dans le cadre de #MissingType, qui dure jusqu'au 18 janvier, l'EFS invite les Français, les marques et les institutions à souhaiter leurs vœux sans les lettres A, B et O, qui représentent les groupes sanguins. En symbolisant le manque de sang par la disparition de ces lettres, l'objectif est d'insister sur la nécessaire mobilisation régulière des donneurs afin de toujours pouvoir répondre aux besoins des malades. Les entreprises, marques, organisations ont plusieurs possibilités d'action : masquer les trois lettres de leur logo sur Internet ou de leur enseigne, relayer leur implication sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MissingType (photos d'enseignes, captures d'écran de pages web…), inviter leurs collaborateurs à retirer les lettres A, B, O de leur prénom dans leurs mails ou à remplacer les formules de politesse automatiques («Cordialement», «Bonne journée», «A bientôt»…) par un groupe sanguin de leur choix : A +, O +, AB-…