Après le séisme, les répliques. Publié ce week-end, le tout dernier sondage sur les municipales parisiennes plaçant Benjamin Griveaux en troisième position derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati n'en finit plus de déstabiliser la campagne du candidat officiel de la macronie : avec 15 % des intentions de vote, l'ancien porte-parole du gouvernement reste très loin du score auquel pourrait prétendre LREM dans la capitale, après les 32 % des dernières européennes. Malgré les ministres qui volent à son secours et ses amis qui jurent que leur candidat gagnerait à être mieux connu, apparemment, l'opinion ne veut toujours rien savoir. Gagné par le découragement, un marcheur censé soutenir Griveaux en arrive à cette conclusion : «Benjamin, c'est un peu le Jean-François Copé de la macronie.»
Qu’en pense le gouvernement ?
«Vous voulez savoir pourquoi j'y crois ? Mais la foi du charbonnier, bien sûr», élude une ministre interrogée mardi sur les chances de Griveaux. Ce qui ne fait pas une stratégie de campagne. L'heure est d'autant plus grave pour la majorité présidentielle que Paris sera le mètre étalon du scrutin de mars. Remporter quelques villes, petites ou grandes, ne pèsera pas lourd dans la balance politique si la capitale échappe aux marcheurs. Officiellement, le coupable de ce fiasco annoncé est tout trouvé : ce sera forcément Cédric Villani. Une explica