Mardi à l’aube, Rungis et Orly se sont retrouvés dans le noir deux heures durant. Pour protester contre la réforme des retraites, la CGT énergie a procédé à une coupure de courant.
Que s’est-il passé ?
Lorsqu'ils ont repris le travail lundi après 47 jours de grève, les agents RATP et cheminots ont appelé les autres corps de métier à «prendre le relais» dans la contestation. Message reçu 5 sur 5 par les militants de la CGT énergie, qui ont procédé à deux coupures d'électricité très médiatisées en ce début de semaine. Lundi, la CFDT a fait état d'une nouvelle intrusion dans son siège parisien, menée par «une quinzaine de personnes encagoulées» qui ont débranché le bâtiment pendant «quelques minutes». «Berger négocie les couleurs et les formes de nos futures chaînes et celles de nos enfants, sans jamais avoir participé à la grève reconductible contre la retraite à points», ont dénoncé par voie de communiqué neuf syndicats CGT énergie franciliens qui ont revendiqué l'action.
Mardi matin, c'est la zone d'Orly et de Rungis qui a été visée par une coupure. Outre les communes alentour, elle a affecté la navette Orlyval mais «pas la tour de contrôle d'Orly», a indiqué à l'AFP Sébastien Menesplier, secrétaire général de la branche énergie de la CGT (FNME). «L'objectif est de monter d'un cran depuis la mobilisation du 9 janvier et d'aller crescendo jusqu'au 24», date de la présentation du pro