«Plus que jamais», ils réclament le «retrait». Dans la rue depuis le 5 décembre pour dénoncer la réforme des retraites, la CGT, FO, la FSU, la CGC et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse, maintiennent leur mot d'ordre et leur objectif : faire table rase du projet de loi présenté ce vendredi en Conseil des ministres. Mais pas pour l'«inertie», comme le dénoncent à l'envi leurs détracteurs. Car les centrales le disent à nouveau dans leur communiqué : elles ont des propositions à faire et souhaitent que s'ouvrent des «négociations constructives afin d'améliorer le régime actuel pour tous les secteurs professionnels et toutes les générations».
Loin d'être honteuse du niveau de participation de cette septième journée de manifestation qui a moins mobilisé qu'à l'acmé du mouvement (avec 350 000 et 400 000 manifestants à Paris selon la CGT et entre 30 000 à 35 000 selon la police), l'intersyndicale se réjouit plutôt de voir le mouvement s'inscrire dans la durée. Et se renouveler, avec notamment les retraites aux flambeaux qui «ont permis à beaucoup de continuer à