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Central Park : à Marseille, l'appel de la forêt

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Les candidats aux municipales multiplient les grands projets de plantations diverses et variées. Quitte à aller jusqu'à la surenchère.
Dans le quartier Longchamp, à Marseille. (Photo Yohanne Lamoulère. Tendance floue)
publié le 30 janvier 2020 à 11h02

A Marseille aussi on rêve d'un Central Park, mais dans tous les cas, la gare Saint-Charles devrait rester là elle est, bien tranquille en haut du grand escalier. A l'instar du projet pour le moins ambitieux de Benjamin Griveaux, candidat LREM à Paris, qui fantasme en lieu et place de la gare de l'Est un gigantesque poumon vert, les candidats marseillais planteraient bien quelques arbres sur le bitume. Voire carrément une forêt, sur la Canebière, comme le propose le candidat EE-LV, Sébastien Barles : «C'est symbolique, la Canebière, et finalement ce ne serait pas si difficile. Ce que nous voulons avant tout c'est un tissu végétal, sur l'ensemble de la ville.»

Un arbre par naissance

Si la référence au parc new-yorkais a été utilisée pour présenter le projet devant la presse, l'écologiste n'est plus très chaud pour la promouvoir : «Ce serait plutôt l'inverse en fait.» Car en plus d'une Canebière plantée de chaque côté, cinq micro-forêts et la végétalisation de friches et autres espaces disponibles sont également prévues dans le centre et ailleurs. Objectif : 100 parcs en douze ans, à moins de dix minutes de marche pour chaque habitant. Le candidat EE-LV de la liste Debout Marseille ! chiffre la mesure à 30 millions par an.

Un peu plus loin, sur le littoral, Martine Vassal, candidate LR a aussi de grandes ambitions pour reverdir la ville – qu'elle