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Le fil vert

Les poissons sont mieux pêchés… mais rétrécissent

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Près de la moitié des volumes de poissons pêchés en France en 2019 provenaient de populations exploitées durablement, un net progrès depuis vingt ans, relève l'Ifremer. Mais dans le même temps, anchois et sardines sont bien plus petits et maigres qu'il y a dix ans, en raison sans doute du changement climatique.
Un banc de sardines. (Photo Gerard Lacz. Picture alliance )
publié le 3 février 2020 à 6h57

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D'un côté, de l'espoir. De l'autre, un constat glaçant. La bonne nouvelle, d'abord : 49% des volumes de poissons pêchés en France métropolitaine en 2019 provenaient de populations exploitées durablement, contre 15% il y a vingt ans, selon un bilan de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) présenté vendredi. Le merlu (dans l'ensemble de la zone Atlantique), le lieu noir (en mer du Nord), la baudroie (dans le golfe de Gascogne et en mer Celtique), les anchois (dans le golfe de Gascogne) et les coquilles Saint-Jacques (dans la Manche) sont considérés comme étant en «bon état écologique».

Pour ces populations, la pression de pêche et la biomasse de reproducteurs sont jugées par l'Ifremer «compatibles avec l'objectif de rendement maximal durable» (c'est-à-dire la plus grande quantité de poissons qu'il est possible de pêcher sur le long terme sans altérer la capacité de la population à se reproduire). Les populations de thon rouge (en Atlantique et Méditerranée) sont, elles, en reconstitution,