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D'un côté, de l'espoir. De l'autre, un constat glaçant. La bonne nouvelle, d'abord : 49% des volumes de poissons pêchés en France métropolitaine en 2019 provenaient de populations exploitées durablement, contre 15% il y a vingt ans, selon un bilan de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) présenté vendredi. Le merlu (dans l'ensemble de la zone Atlantique), le lieu noir (en mer du Nord), la baudroie (dans le golfe de Gascogne et en mer Celtique), les anchois (dans le golfe de Gascogne) et les coquilles Saint-Jacques (dans la Manche) sont considérés comme étant en «bon état écologique».
Pour ces populations, la pression de pêche et la biomasse de reproducteurs sont jugées par l'Ifremer «compatibles avec l'objectif de rendement maximal durable» (c'est-à-dire la plus grande quantité de poissons qu'il est possible de pêcher sur le long terme sans altérer la capacité de la population à se reproduire). Les populations de thon rouge (en Atlantique et Méditerranée) sont, elles, en reconstitution,