Toutes les semaines, «Libé Marseille» soumet les candidats à un questionnaire de Proust revisité façon municipales et leur demande un selfie. Aujourd'hui, c'est la tête de liste du Printemps marseillais, Michèle Rubirola, qui s'y colle.

Je suis Marseillaise, médecin, écolo et mère de famille. Pour ma ville, j'ai décidé de jouer collectif et de m'engager avec le #PrintempsMarseillais le rassemblement inédit de la gauche, des écologistes et des citoyens. Il est temps de rendre Marseille aux Marseillais·es.

J'ai grandi et je vis encore au Rouet mais aujourd'hui le béton a transformé le quartier de mon enfance. Alors je dirais la Plaine avec le cours Julien où je retrouve la mixité et l'identité populaire, rebelle et créative qui caractérisent si bien notre ville.

Ariane Ascaride, sans hésitation. Elle raconte si bien avec Robert Guédiguian ce Marseille de la fraternité et des coups de gueule dans lequel je me reconnais. Et que j'aime bien aussi pousser quand il faut, quand on se moque du sort des Marseillaises et des Marseillais.

C'est un symbole que je retiendrais : celui de perpétuer la mémoire de Marseillais et de Marseillaises à travers le nom de nos rues. C'est pour cela que j'aurais à cœur d'avoir très vite une rue au nom d'Ibrahim Ali. Un symbole de notre ville, qui rejoint un de mes combats : celui de la lutte contre le Front national.

Je ne retiens pas une mesure en particulier mais le bilan de la majorité sortante qui est catastrophique. Nous avons le bonnet d'âne partout