Les municipales approchent et de nombreuses figures, à droite et à gauche, poussent pour qu'Emmanuel Macron s'exprime sur le «péril communautaire». Le sujet clive en macronie. Récemment, une ministre répondait à Libé : «Avec une majorité au bord de la crise de nerfs, je ne suis pas sûre qu'on ait besoin de ça.» Le Président a décidé de couper la poire en deux. Mardi, il se rendra à Mulhouse (Haut-Rhin) pour évoquer le «séparatisme» - sa façon à lui de dire communautarisme. Mais pas de grands discours pour autant. Il le sait : il ira trop loin pour certains et pas assez pour d'autres.
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