«Cétait mon prof principal. Il était très gentil». Bastien (1) est venu, samedi, comme d'autres élèves, déposer un bouquet de fleurs sur la grille du collège Jean-de-la-Fontaine à Crépy-en-Valois. Agée de 60 ans, la première victime française du Covid-19, est décédée mercredi 26 février à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Derrière le portail de l'établissement, fermé pour les vacances scolaires, les agents du département, vêtus de combinaisons blanches et porteurs de masques, procèdent à la désinfection des locaux. «Je ne suis pas inquiète, assure la maman de Bastien. J'étais moi-même souffrante. J'ai subi un dépistage au centre hospitalier de Beauvais. Test négatif. Tout va bien», sourit-elle. Pour autant, une question demeure. Comment ce professeur, qui n'avait voyagé dans aucune des zones à risques a-t-il pu être infecté par le coronavirus ?
«Tests négatifs»
A quelques kilomètres de là, à Vaumoise, commune où vivait l'enseignant, la question reste entière. «On ne sait pas comment il a été contaminé ce pauvre homme, s'interroge Annick, une riveraine de 76 ans. Il était plutôt discret. Certes, il était conseiller municipal et il faisait du tir à l'arc mais on le voyait peu.» Les autres membres du conseil municipal ne présentent «aucun symptôme», assure Gilles Petitbon, maire de Vaumoise. «C'est vrai qu'on ne sait pas comment il