- Avec 191 cas de coronavirus comptabilisés lundi soir, la France est désormais l’un des pays les plus touchés par l’épidémie en Europe, avec l’Italie et l’Allemagne.

- Un troisième décès est à déplorer. Il s’agit d’une octogénaire de Crépy-en-Valois, où travaillait le professeur de technologie de 60 ans emporté dans la nuit du 25 au 26 février à la Pitié-Salpêtrière.

- Après la détection de 13 cas dans le Morbihan, la Bretagne (19 cas) rejoint le peloton des régions où le virus circule activement (Ile-de-France, Haut-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes).

- Le chef de l'Etat a «modifié son agenda cette semaine afin de se concentrer pleinement sur le suivi de la gestion de la crise», a fait savoir l'Elysée. Lors d'une visite au CHU Pellegrin (Bordeaux), le Premier ministre a indiqué que l'objectif est de «ralentir pour empêcher, ou au moins retarder, la libre circulation du virus sur le territoire, qui marquerait l'arrivée dans la phase 3». Ce qui n'interdit pas de préparer les esprits à la suite : lundi, la porte-parole de l'exécutif a évoqué la possibilité d'un passage à des «coercitions collectives» pour freiner la propagation et le secrétaire d'Etat aux Transports a envisagé «dans une version un peu maximaliste» des «restrictions» dans les transports.