En lançant en juin sa campagne pour les municipales, le Rassemblement national s'était donné pour objectif d'être «présent partout», et il avait même ajouté «en mieux». Avec cette nuance : «On ne va pas faire de la figuration dans des communes où on a peu de chances d'être élus.» Neuf mois plus tard, le parti d'extrême droite a surtout échoué à composer une centaine de listes sur son objectif de 500, c'est-à-dire 20 %, selon l'Opinion, qui a fait le compte à la main, avant la publication des chiffres officiels par le ministère de l'Intérieur mardi. Il est donc plus précis aujourd'hui : il y aura 411 listes estampillées RN le 15 mars. Selon une étude sur le RN et les municipales de la fondation Jean-Jaurès, le parti «ne dispose pas de forces militantes suffisantes» dans les petites villes pour constituer des listes.
Marine Le Pen : «En réalité, nous sommes le parti qui présente sous [son] nom le plus […] de listes.»
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publié le 4 mars 2020 à 20h36
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