C'est à peine plus qu'en 2014. La préfecture a publié en fin de semaine dernière l'ensemble des équipes en lice sur les secteurs marseillais. Au total, 67 listes ont été déposées. Dans les huit secteurs, on retrouve partout les principales écuries – soit 56 listes –, plus quelques participants ne ciblant qu'un ou deux secteurs en particulier. C'est le cas de Laurent Comas, ex-FN élu en 2014 sur la liste de Stéphane Ravier, partant cette fois en solo sur le 1-7 sous la bannière «Marseille d'abord, une force nationale», qui rappelle vaguement quelque chose… Le Parti animaliste, lui, a choisi le 2-3 pour porter son seul candidat sur la ville. Toujours dans ce secteur, on trouve aussi une représentante de Lutte ouvrière, parti qui s'engage également sur le 15-16… où d'autres travailleurs leur feront concurrence, puisqu'une liste soutenue par le Parti ouvrier indépendant (POI) y est également en lice. On retrouve le POI dans le 4-5, où s'est réfugié Georges Vinapon, ancien colistier de Pape Diouf en 2014 qui rêvait un temps de candidater sur l'ensemble de la ville. Dans le 11-12, la liste «L'esprit de nos quartiers», porté par Hervé Manin, est garantie «100% société civile» avec comme triptyque de campagne : «Simplicité», «vivre ensemble» et «proximité».
Surenchère dans le 13-14
Pas de liste-surprise dans les 6-8 et 9-10 – les fiefs de la droite ne seraient-ils pas assez bankable pour les outsiders ? –, qui ont préféré squatter le 13-14 : le secteur tenu par les troupes frontist