C'est d'eux qu'il devait être question, et pour une fois en bien : de leur grand retour, ou du moins de leur appréciable résilience. Mais en ce jour d'élections municipales, un virus a volé la vedette aux Républicains. A plusieurs titres : à la dramatique actualité sanitaire, à l'abstention massive des électeurs, aux incertitudes pesant sur le second tour, s'est ajoutée l'annonce de l'infection du propre président de LR, Christian Jacob.
Cette actualité éclipse un tableau plus contrasté qu’attendu pour la droite. Si celle-ci maintient dans l’ensemble ses positions, elle se trouve en position délicate dans cinq métropoles symboliques : Bordeaux, Toulouse et Marseille, qu’elle détient jusqu’à aujourd’hui, et Paris et Lyon, qu’elle espérait conquérir.
A lire aussi Élections municipales : un premier tour de farce
Lauriers
Dans un parti toujours pas remis de son échec de 2017 et qui n'a connu, depuis, que des défaites, on ne demandait qu'une chose au scrutin municipal : colmater l'hémorragie en préservant l'essentiel des gains de la «vague bleue» de 2014. Pas de quoi ressusciter au plan national, mais assez pour démontrer qu'à ce niveau au moins, la droite bouge encore. Et de fait, dans la plupart de leurs villes,