«Macronavirus, à quand la fin ?» Inscrit sur un grand drap blanc, le slogan faisait référence à une couverture de Charlie Hebdo. Affiché par une colocation à Toulouse, il ne semble pourtant pas avoir été du goût de la police locale : le 23 avril, une des habitantes de cette maison était mise en garde à vue, pendant quatre heures, à cause de cette banderole. Ces dernières semaines, cette colocation n'est pas la seule à avoir été visitée au sujet d'une affiche militante : des faits similaires se sont produits à Montpellier, Caen, Paris ou Marseille. Depuis le début du confinement, les slogans en soutien aux soignants ou critiques de l'action du gouvernement se sont multipliés aux balcons ou aux fenêtres, à la suite notamment de mouvements nommés Cortège de fenêtres ou Manif au balcon. Ils devraient redoubler à l'occasion de ce 1er mai, les organisations syndicales ayant appelé dans un communiqué à manifester depuis chez soi, en accrochant pancartes et banderoles.
Quatre heures de garde à vue
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