Après Air France, Fnac-Darty ou encore le loueur de voitures Europcar, Renault est la prochaine grande entreprise qui devrait annoncer l'obtention d'un prêt garanti par l'Etat pour un montant de 5 milliards d'euros. Les négociations avec les principales banques françaises se sont achevées dans la nuit de lundi à mardi selon les informations obtenues par Libération. L'opération doit maintenant être validée par le ministère de l'Economie, puis approuvée par le conseil d'administration de Renault qui doit, sauf changement de dernière minute, se réunir mercredi.
Comme pour Air France, l'Etat, sur ce prêt, a accepté d'augmenter sa garantie de 70 à 90%, à la demande des banques qui considèrent que le «risque Renault» est élevé. Et pour cause, en avril, la firme au losange a vu ses immatriculations s'effondrer de 83,8% comparativement à la même période en 2019. Or la crise sanitaire a amplifié la dégradation de la situation financière, déjà passablement mauvaise, du constructeur automobile français. L'an dernier, le groupe au losange a vu son chiffre d'affa