La formule est signée Jean-Christophe Cambadélis, ancien patron du PS. «L'absence d'accord entre les écologistes et les communistes au Havre équivaut à un vote de confiance pour Edouard Philippe», a-t-il résumé sur Twitter après l'échec des négociations entre gauches dans le fief du Premier ministre. Au premier tour, le candidat PCF, Jean-Paul Lecoq, avait obtenu 35,9 % des suffrages (contre près de 44,6 % pour la liste Philippe) et, n'ayant pas dépassé la barre des 10 % pour se maintenir, les écolos réclamaient l'union. Lecoq a expliqué en substance lundi que les Verts étaient trop gourmands, qu'un accord apparaîtrait «comme des combines» et que, sur le fond, son programme était «identique» à celui des écolos. «Irresponsable», a jugé Europe Ecologie-les Verts.
Au Havre, le PCF la joue solo
par
publié le 2 juin 2020 à 20h36
Dans la même rubrique