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Municipales à Marseille : les luttes finales

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Quatre triangulaires, trois quadrangulaires et un duel… Après un premier tour surprise qui a placé en tête l’union de la gauche devant la favorite LR Martine Vassal, le deuxième round reste imprévisible sur bien des secteurs. Revue de détail.
A Marseille, le 21 janvier. (Photo Gérard Julien. AFP)
par Stéphanie Aubert et Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 3 juin 2020 à 15h30

Les tractations ont animé chaque camp jusqu'à la dernière minute. Depuis mardi 18 heures, on connaît le casting du second tour des municipales à Marseille. Et on est loin de l'idée que l'on pouvait s'en faire lorsque la campagne a démarré il y a maintenant des mois. Martine Vassal, la candidate LR soutenue par le maire sortant Jean-Claude Gaudin, était alors donnée grande favorite. L'union des gauches (le Printemps marseillais), elle, se retrouvait dépouillée des Verts partis en solo, et le RN Stéphane Ravier se voyait déjà saluer la foule au balcon de l'hôtel de ville.

Le premier tour, marqué par une très forte abstention (67,45%), bouleversé par le Covid-19, a rebattu les cartes, plaçant en tête à l'échelle de la ville Michèle Rubirola, la candidate du Printemps marseillais (23,44%), leader surprise devant Martine Vassal (22,32%), le RN de Ravier plafonnant à 19,4%. Dans une élection qui, comme à Lyon et à Paris, se joue par secteurs, la gauche arrive en tête dans trois des huit que compte la ville, la droite de Martine Vassal menant la course dans trois autres. Après deux mois de crise sanitaire aiguë et des négociations serrées dans la dernière ligne droite avec quelques seconds rôles déterminants, comme Bruno Gilles à droite ou Samia Ghali à gauche, Libé fait le point sur la ligne de départ.

A gauche, l’union piétine au nord

Il aura fallu un écart significatif au premier tour et deux mois et demi de réflexion pour qu'enfin l'union se fasse. Les Verts et le Printemps marseillais, qui réunit onze f