Après neuf mois de travaux, le dénouement approche pour les 150 citoyens de la Convention pour le climat qui se réunissent ce week-end afin de remettre leurs préconisations. Leur mission : «Réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici à 2030 dans un esprit de justice sociale.» Une fois les débats clos au palais d'Iéna, commencera «un moment de vérité», selon les mots de Laurence Tubiana, coprésidente du comité de gouvernance de la Convention, qui va se jouer hors des murs du siège parisien du Conseil économique social et environnemental (Cese). Car le travail débute pour l'exécutif, le Parlement et probablement la société, censés s'emparer de ces mesures. «Le Président est venu nous chercher, nous avons pris cette mission au sérieux ; il faut qu'en sorte une réponse à la hauteur», prévient William Aucant, l'un des tirés au sort.
Comment ces derniers comptent-ils s’assurer que les préconisations, pour certaines très ambitieuses et qu’ils voteront ce week-end - parmi les 150 qu’ils ont retenues - avant de les remettre dimanche à la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, seront bien reprises ? Que l’exercice n’aura pas été une simple campagne de communication présidentielle ? Inspiré de l’expérience menée en Ir