Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, on vous présente une initiative.
Pour chaque litre de bière produit, 300 grammes de drêches restent sur les bras des brasseurs. Ce résidu n’est rien d’autre que du malt humide, céréale germée qui a servi à concocter le breuvage. Mais les restes des uns peuvent être une ressource pour d’autres. La drêche peut être transformée en farine. C’est ce qu’expérimentent les Drêcheurs urbains. Ils collectent et valorisent les drêches de brasseurs de l’Ile-de-France, dont le nombre a explosé. Dans ce département, il y en a près d’une soixantaine. Les drêches sont séchées puis une meule de pierre les transforme en fine poudre. Pour les curieux, ils présenteront leur procédé samedi lors d’un atelier Enfarine ta bière aux 48 heures de l’Agriculture urbaine.
Les cofondateurs Benoit Cicilien et Lise Couturier sont tous les deux passés par un projet de valorisation des drêches nommé Zébu, chapeauté par l'association Zone-AH!, avant de lancer leur entreprise, qu'ils souhaitent insérer dans l'économie sociale et solidaire. Ces m