Les ambitions expansionnistes d’Amazon en France se précisent. Avec le confinement d’une bonne partie des habitants de la planète, la crise sanitaire a largement profité aux affaires du géant américain du e-commerce : il a vu ses revenus bondir de 26 % au premier trimestre. Amazon a ainsi confirmé pendant la pandémie son statut de numéro 1 du e-commerce dans l’Hexagone, profitant de son maillage logistique pour démocratiser son usage auprès du plus grand nombre. Et dans le «monde d’après», la multinationale a décidé de faire de la France sa nouvelle place forte européenne. L’Hexagone, qui est devenu le troisième marché d’Amazon sur le Vieux Continent après le Royaume-Uni et l’Allemagne, a l’avantage d’être frontalier de huit pays : en s’y développant, la firme cherche à se renforcer sur ces marchés voisins, en Espagne et en Italie notamment.
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A l'heure actuelle, le géant du e-commerce compte six centres de distribution en France. Et officiellement, Amazon ne confirme aujourd'hui la construction que d'un nouveau site, déjà construit, à Sevrey (Saône-et-Loire). Mais partout sur le territoire, des associations et élus locaux font remonter des projets qui vont sortir de terre dans les prochains mois. Selon les Amis de la Terre, le nombre d'entrepôts d'Amazon pourrait ainsi passer au moins à onze : à Metz, à Rouen, à Lyon, dans la périphérie de Strasbourg et à Ensisheim (Haut-Rhin). Dans d'autres régions, des centres de tri, plus petits, sont en projet à Fournès (Gard, lire ci-