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Municipales

Paris : pour l’équipe de LREM, la déroute est longue

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Porte-parole, ministres venus en soutien, «petites mains»… Pour ceux qui se sont engagés au côté de Benjamin Griveaux, puis d’Agnès Buzyn, les municipales ont été synonymes de rebondissements et désillusions.
Agnès Buzyn entre Pierre-Yves Bournazel et Delphine Bürkli, le 20 février à Paris. (Photo Marc Chaumeil pour Libération)
publié le 23 juin 2020 à 20h31
(mis à jour le 24 juin 2020 à 9h31)

Libé raconte la campagne au travers des entourages des candidats à la mairie de Paris. Les «camps», les «proches», qui font aussi une élection.

«Tous les gens qui disent que le passage de relais s'est fait grâce à eux, ils pipeautent. Maintenant qu'on est retombés sur nos pattes, tout le monde va embellir la réalité mais le seul à être là de bout en bout, c'est moi.» Interrogé fin février sur la transition entre Benjamin Griveaux et Agnès Buzyn, Paul Midy, jeune directeur de campagne successif des deux candidats, accordait tout de même un peu de mérite au délégué général d'En marche, Stanislas Guerini. «Je suis allé chercher Stan par la manche pour qu'il m'aide le matin du retrait», racontait cet ancien des Jeunes pop, l'organe de jeunesse du parti Les Républicains, qui a aussi à son actif le lip-dub de l'UMP en 2009 et une séance photo de Benjamin Griveaux avec ses têtes de liste particulièrement moquée au début de la campagne.

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