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Libé Marseille

Martine, Michèle et Fidel

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Michèle Rubirola lors de la présentation des têtes de liste du Printemps marseillais devant l'Hôtel de Ville, le 7 février. (Photo Patrick Gherdoussi pour Libération)
publié le 25 juin 2020 à 11h19

Naguère à Marseille, on faisait voter les morts. Régression de la médecine ou progrès dans le respect dû aux défunts ? On laisse désormais les morts tranquilles et on se contente de faire voter, à leur insu, les résidents des Ehpad, y compris les malades d'Alzheimer qu'on rappelle ainsi, paradoxalement, à leur devoir électoral.

A vrai dire, c'est la même fraude qui perdure encore et encore, dont on accuse cette fois la droite marseillaise. Celle-ci se défend à grands cris mais sans vraiment convaincre, après que la presse a découvert, dans certains secteurs, des procurations suffisamment louches pour justifier l'ouverture d'une enquête judiciaire.

Folklore marseillais ? Pas exactement. La fébrilité dont on fait preuve est surtout la traduction d'une noire panique. Sur le papier, la transmission du fief du roi Gaudin à la dauphine Martine Vassal semblait hautement vraisemblable. Ainsi