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Clermont-Ferrand : sans inquiétude, le sortant PS l’emporte

Grand favori, Olivier Bianchi remporte la victoire, loin devant ses concurrents.
Olivier Bianchi à Clermont-Ferrand, le 15 février. (Photo Pascal Aimar. Tendance floue pour Libération)
par Sonia Reyne, à Clermont-Ferrand
publié le 28 juin 2020 à 21h43

Olivier Bianchi conserve Clermont-Ferrand dans le giron socialiste. Il a su ­s’assurer une majorité confortable avec 48,4 % des voix, en rassemblant dès le premier tour sur sa liste des militants PS, EE-LV et PCF, Génération·s, PRG, Place publique, Nouvelle Donne et quelques personnalités issues de la société civile. Pour le second tour, il avait fait le choix, contrairement à la tradition locale, de ne pas proposer de fusion technique à la liste de La France insoumise, afin de faire barrage à la droite. Favori depuis le premier jour, Olivier Bianchi n’a jamais eu vraiment peur de perdre Clermont-Ferrand.

La candidate de La France insoumise, Marianne Maximi, a réussi à se créer un espace malgré la large domination du ­socialiste. Elle remporte 15,08 % des suffrages avec sa campagne dynamique. «Notre prochaine bataille sera de faire en sorte de libérer les budgets des intérêts privés et du business, comme c'était le cas avant. Et nous allons continuer à nous battre contre le grand stade, d'autant que la position d'Olivier Bianchi a l'air d'avoir évolué sur ce sujet», confie la jeune femme qui a fait venir, la semaine passée à Clermont-Ferrand, plusieurs ­figures insoumises, dont Jean-Luc ­Mélenchon.

La stratégie risquée du candidat LR, Jean-Pierre Brenas, d’accueillir sur sa liste le candidat LREM, Eric Faidy, au deuxième tour s’avère finalement franchement maladroite. Tous deux n’ont convaincu que 36,5 % des électeurs de voter pour eux. Cette bérézina additionne à peine leurs résultats au premier tour, alors qu’en 2014 il avait obtenu 41,31 % des suffrages. Elle affaiblit la position centriste dans le prochain conseil municipal.