Olivier Bianchi conserve Clermont-Ferrand dans le giron socialiste pour six années supplémentaires. Il a réussi à s'assurer une majorité confortable avec 48,41 % des voix en rassemblant sur sa liste des militants PS, EE-LV, PCF, Génération·s, PRG, Place publique, Nouvelle Donne et quelques personnalités de la société civile. Sous les youyous et les félicitations, Olivier Bianchi a remercié les Clermontois «d'avoir fait le choix clair de la continuité pour une majorité solidaire, protectrice, écologiste et résistante».
Contrairement à la tradition locale, le maire sortant n'avait pas proposé de fusion technique à la liste LFI pour faire barrage à la droite. La candidate de La France insoumise, Marianne Maximi, a réuni 15,08 % des suffrages à l'issue d'une campagne dynamique et sans fausse note. «Notre prochaine bataille sera de faire en sorte de libérer les budgets des intérêts privés et du business. Nous allons continuer à nous battre contre le grand stade, d'autant que la position d'Olivier Bianchi a l'air d'avoir évolué sur ce sujet», dit la jeune femme. Son score lui permet de conserver quatre élus dans le prochain conseil municipal, contre six dans le précédent.
Le candidat LR, Jean-Pierre Brenas, avait pris le risque d’accueillir sur sa liste le candidat LREM, Eric Faidy, au second tour : tous deux n’ont convaincu que 36,5 % des électeurs de voter pour eux. Ce mauvais score par rapport aux 41,34 % de 2014 affaiblit la position centriste dans le prochain conseil municipal, qui se réunira pour la première fois le 3 juillet. Nombre d’électeurs n’ont pas apprécié de recevoir des SMS ou des messages vocaux de la liste LR-LREM dans les derniers jours de la campagne.