Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, le 15 mai, visant l’ancien candidat à la présidentielle François Asselineau, à la tête de la petite formation souverainiste UPR. Il est accusé par d’anciens collaborateurs de «harcèlement sexuel» et d’«agression sexuelle». L’un d’eux, Mathieu (1), qui a travaillé entre septembre 2019 et mars 2020, en qualité à la fois d’attaché de presse et de chauffeur de François Asselineau, avait porté plainte contre l’homme politique quelques jours plus tôt, dans un commissariat de sa ville d’origine, dans l’Allier. Dossier transmis à Paris, où réside l’énarque qui a obtenu 0,9% des suffrages en 2017, les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) ont entendu depuis de nombreuses personnes, membres ou ex-membres de l’UPR, qui compte à date un peu plus de 14 000 adhérents (bien que le parti en revendique près de 39 000).
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Les enquêteurs ont recueilli le 25 juin dans leurs locaux du 36