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Enquête

Deuxième plainte contre François Asselineau : «J’ai son corps sur moi. Ça dure une éternité»

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Un nouveau collaborateur du président de l’UPR a porté plainte pour «harcèlement moral au travail», «harcèlement sexuel» et «agression sexuelle». Il avait déjà saisi le bureau national du parti à ce sujet en janvier 2019.
François Asselineau, en avril 2019. (PATRICK HERTZOG/Photo Patrick Hertzog. AFP)
publié le 3 juillet 2020 à 15h47

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, le 15 mai, visant l’ancien candidat à la présidentielle François Asselineau, à la tête de la petite formation souverainiste UPR. Il est accusé par d’anciens collaborateurs de «harcèlement sexuel» et d’«agression sexuelle». L’un d’eux, Mathieu (1), qui a travaillé entre septembre 2019 et mars 2020, en qualité à la fois d’attaché de presse et de chauffeur de François Asselineau, avait porté plainte contre l’homme politique quelques jours plus tôt, dans un commissariat de sa ville d’origine, dans l’Allier. Dossier transmis à Paris, où réside l’énarque qui a obtenu 0,9% des suffrages en 2017, les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) ont entendu depuis de nombreuses personnes, membres ou ex-membres de l’UPR, qui compte à date un peu plus de 14 000 adhérents (bien que le parti en revendique près de 39 000).

Les enquêteurs ont recueilli le 25 juin dans leurs locaux du 36