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A Marseille, Michèle Rubirola élue maire dans la dernière ligne gauche

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Après une semaine riche en rebondissements et un conseil municipal sous haute tension, la candidate du Printemps marseillais a finalement reçu le soutien de Samia Ghali et obtenu une large majorité.
Michèle Rubirola fête son élection comme maire de Marseille avec son futur premier adjoint, Benoît Payan, samedi après-midi. (Photo Patrick Gherdoussi pour Libération.)
par Stéphanie Aubert et Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 4 juillet 2020 à 18h18

Et finalement, Michèle Rubirola fut élue maire de Marseille. C’est au terme de plusieurs heures épiques et de deux tours de scrutin que la candidate du Printemps marseillais a été désignée par 51 des 101 conseillers municipaux. Le ralliement in extremis des neuf élus de Samia Ghali, après une suspension de séance fleuve, a finalement tranché le duel qui se jouait, depuis jeudi, entre Michèle Rubirola et Guy Teissier, remplaçant de dernière minute de Martine Vassal. La sénatrice ex-PS, qui conditionnait ses votes à l’obtention d’un poste de première adjointe, a fini par accepter de le laisser à Benoît Payan et de rejoindre le camp du Printemps contre le poste suivant de deuxième adjointe.

«J'éprouve une immense fierté à vous représenter aujourd'hui dans ce fauteuil de maire. Je mesure le poids des responsabilités qui me sont confiées en particulier dans un contexte de crise sociale et sanitaire. […] Mon discours s'adresse à toutes les Marseillaises et les Marseillais, à ceux qui ont peu, à ceux qui n'ont rien, à ceux à qui il ne reste plus que la dignité, à tous. Je veux vous dire qu'on ne vous abandonnera pas», a promis celle qui