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Libération

Agnès Tricoire : Quand le préfet demande au maire de Stains d’enlever un mot d’une fresque, il se transforme en censeur. […] C’est ridicule : c’est toujours ce qu’on censure qui se voit le plus.»

Agnès Tricoire avocate et membre de la Ligue des droits de l’homme
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publié le 6 juillet 2020 à 21h11

Après de vives contestations du syndicat de police Alliance, le préfet a ordonné vendredi d'effacer le mot «policières» de l'inscription «Contre le racisme et les violences policières» sur la fresque représentant George Floyd et Adama Traoré inaugurée mi-juin à Stains (Seine-Saint-Denis). Pour Agnès Tricoire, enlever un mot de la fresque traduit une volonté politique, sinon de contrevenir à la liberté de création, mais en tout cas d'effacer une part de réel.

Lire son interview sur Libération.fr.